As-tu déjà pensé quitter la profession d'enseignement ?

Quitter. Ne plus être enseignante. Changez de carrière, mais pour faire quoi ?

Ouf ! C'est effectivement une pensée que j'ai déjà eue. Pourtant j'en suis qu'à ma 4e année d'enseignement. C'est triste de penser que je quitterai peut-être un jour la profession d'enseignement. 

Tu as peut-être... non, assurément déjà pleuré en quittant le travail ou en arrivant à la maison en te disant que tu es une mauvaise enseignante, que tu détestes ton travail, que ta voisine de classe est tellement meilleure que toi, que tu en as marre des élèves qui utilisent tes tibias comme punching bag ou tes oreilles comme testeurs de son, que tu n'y arriveras pas, que tu n'as jamais appris à l'université comment gérer X ou Y cas complexe, que tu es tannée de te faire prendre pour une incompétente, que tu en as assez de tout cela, que tu travailles tout le temps, sans finir ta liste TO DO. Que tu veux tout lâcher, que ta classe est l'enfer, que c'est la fin du monde, etc. 

OUI, oui, je sais, être enseignante n'est pas facile. C'est épuisant et on a toujours hâte au vendredi (lire ici, et toute autre forme de vacances). Je souhaiterais tellement qu'une baguette magique efface plusieurs problèmes qui m'empêchent d'apprécier mon rôle qui est si important, mais aussi peu valorisé dans notre société. 

Je t'invite donc à lire la suite pour prendre le temps d'organiser tes pensées et de prendre un moment pour respirer (P.S. La pile de correction n'augmentera pas même si tu prends 2, 3, 5, 10 respirations calmement).

Je ne dis pas que les prochaines lignes t'offriront une illumination digne du spectacle de lumières Illumi, mais j'espère qu'elles te permettront de réfléchir et de peut-être trouver une idée intéressante ou intrigante qui te permettra de sortir la tête hors de l'eau au moins une fois de temps en temps. 

Tout d'abord, pense un peu à toi, oui, oui, cette personne étrange, dévouée et sympathique qui tient l'appareil électronique qui te permet de lire cet article. 

QU'EST-CE QUE J'AIME, MOI ?
QU'EST-CE QUE JE DÉTESTE ?
QU'EST-CE QUI ME TIRE DU JUS ?
QU'EST-CE QUE JE PEUX GÉRER OU MODIFIER POUR ALLER MIEUX ?

Au début de l'année passée (automne 2021), je me suis forcée à réfléchir à l'année précédente (année scolaire 2020-2021).

Cette année-là, j'avais survécu à une année folle. Celle que tu ne souhaites pas à ton pire ennemi. Celle qui te fait te dire qu'il est temps pour toi d'aller donner ta démission ou de tomber en arrêt de maladie. Celle qui te fait lever le drapeau rouge ou même noir à ta direction puisque tu n'en peux plus et que les élèves sont trop ''lourds'' à gérer. Je vivais au quotidien des chaises qui se lancent, des cris, des élèves qui donnent des coups, des élèves qui se désorganisent à cause des élèves déjà en crise. Des élèves qui te demandent de faire la classe pendant la récréation pour ne pas manquer la leçon du jour. Bref, le genre d'année que tu ne veux jamais revivre. 

Alors, pour revenir à deux des questions précédentes qui se marient bien : 

QU'EST-CE QUE JE DÉTESTE ?

QU'EST-CE QUI ME TIRE DU JUS ?

- Les parents (la gestion trop souvent négative des parents).

- D'avoir l'impression de faire l'éducation de base de certains enfants puisque les parents ont déjà abandonné ou non pas fait l'effort.

- Manque de ressources pour mes élèves.

- Le côté administratif de l'enseignement (bulletins, communications aux parents, plan d'intervention, remplir des formulaires, comités, A.G., etc.).

- Être à la course 24h sur 24 (planification, impressions entre deux périodes, aller à la salle de bain lorsque celle-ci est enfin disponible lors de la récréation, les bulletins, les rencontres, les plans d'intervention qui ne sont pas encore faits, les messages aux parents, les suivis de médication, rencontrer la direction, rencontrer l'orthopédagogue, voir ma pédago défiler à la vitesse de la lumière sans avoir rien fait de la journée et j'en passe).

- Trop souvent prioriser mes élèves avant ma vie privée.

- D'essayer de faire rentrer toutes les dépenses essentielles de la classe dans mon maigre budget de classe.

- Dépenser de ma poche pour compléter mon maigre budget de classe.

- Gérer les états d'âme de mes élèves et leur indisponibilité à apprendre.

- Devoir départager auprès de 2 groupes d'élèves que la neige appartient à tout le monde dans la cour d'école et qu'ils ne peuvent pas se voler leurs blocs de neige... alors que la neige est à tout le monde. Tu vois l'imbroglio ici. Ouin, ce sont les joies de l'hiver à l'école. 

- Ah oui, les remplacements d'urgence que tu apprends 5 mins avant ta période libre où tu avais prévu de planifier et imprimer les activités des 2 périodes suivantes parce que tu es en retard.

- Devoir planifier ton remplacement, alors que tu sais que le travail ne sera pas fait, que la TES va en avoir plein les bras avec tes élèves ou que ça sera tes collègues qui feront du remplacement d'urgence.

- Gérer les journées où les élèves n'ont pas mis les pieds dehors puisqu'il pleut ou fait beaucoup trop froid.

En gros, je pourrais continuer comme cela bien longtemps, mais ça ne règlera rien. Tu vis peut-être comme moi certaines (lire ici plusieurs) insatisfactions ou frustrations par rapport à l'école, à ta tâche, à ta gestion de classe, à ta direction, aux parents de tes élèves, etc.

Prenons un moment pour trouver des pistes de solution. Je te rappelle que je n'ai pas de baguette magique et toi non plus, mais on peut toujours essayer de rendre le tout meilleur, non ? Oui, oui, le bonheur en enseignement existe encore !

Alors, je t'invite à faire les exercices de réflexion suivantes avec moi :

QU'EST-CE QUE J'AIME, MOI ?

J'aime...

- Transmettre mes connaissances.

- Faire diverses activités dans le contexte d'école (sorties, activités éducatives).

- Voir les élèves s'émerveiller devant de petites et grandes découvertes.

- Faire mille-et-un projets avec mes élèves.

- Planifier, avec un bémol. J'aime planifier lorsque je suis relaxe et le cerveau ouvert à la réflexion. Je n'aime SURTOUT PAS cela lorsque je suis à la dernière minute le lundi matin à 7h35 quand les élèves arrivent à 7h45 ! J'ai l'impression d'être ainsi une mauvaise enseignante, d'être désorganisée et surtout ça me crée un stress incroyable et inutile.

- J'aime prendre du temps pour réfléchir au meilleur moyen d'aider les élèves.

- J'aime m'assoir avec l'orthopédagogue ou avec des collègues pour réfléchir à la meilleure façon d'aider les élèves et de changer le monde de l'enseignement.

- J'aime le plein air. Je crois aux biens-faits de l'activité physique (enseignante et anciennement kinésiologue).

- J'aime le calme et la musique Indie Folk Pop pour travailler.

- J'aime l'art plastique et les mathématiques.

- J'aimerais avoir une classe flexible.

- J'aime intégrer la technologie dans mes enseignements à petite dose.

- J'aime jaser avec mes élèves.

- J'aime une classe bien organisée, ça me rend zen et épurée (même si je ne suis pas capable de la garder comme cela à l'année).

- J'aime voir le progrès de mes élèves et les aider à l'individuel ou en sous-groupe de besoins.

- J'adore la lecture et les livres jeunesse, c'est une maladie incurable !

À toi de faire l'exercice ! Qu'est-ce que tu aimes ?

Maintenant que c'est fait, comment peux-tu intégrer tous les jours ce que tu aimes dans ta classe ? Qu'est-ce qui t'en empêche ?

Voici quelques idées en vrac :

Tu aimes le plein air ---> va marcher le matin avec tes élèves, intègre une récréation prolongée dans ton horaire 1 journée par semaine, fais ta causerie dehors, va lire dehors, enseigne les maths (ou toute autre matière) dehors. 

Tu aimes la lecture ---> pendant la collation, fais la lecture à tes élèves, organise une activité spéciale de lecture par mois (lecture sous le bureau, lecture dans une cabane, lecture dehors, lecture en mentorat avec une classe de plus jeune ou moins jeune, crée un club de lecture, etc.

Tu aimes les insectes ---> fait l'écriture descriptive d'un insecte chaque jour pendant 1 mois avec tes élèves pour travailler le vocabulaire, les adjectifs, la description d'action de l'insecte, apporte un insecte de ta collection (si tu en as une) et sort des livres de la bibliothèque de l'école sur ce thème.

Tu adores l'art plastique ---> Pourquoi ne pas transformer ta classe en studio d'art 1 pm par semaine ? Je comprends les bricolages déjà tous montés et prêts à l'emploi c'est rapide à faire, mais ce n'est pas ce qui est demandé dans la progression des apprentissages (PDA). Perso, j'adore essayer sur une feuille blanche avec un nouveau médium et les élèves aussi. Ensuite, je leur donne un projet à faire suivant des contraintes de technique et de matériaux.

Tu aimes la musique ---> Pourquoi ne pas en mettre pendant le travail autonome ou pendant une évaluation ? Plusieurs recherches démontrent que la musique aide à se concentrer et à favoriser ma mémoire. 

Tu aimes les souliers, la télévision, les produits de maquillage, etc. intègrent les à ta vie de classe.

Pourquoi ? Pour te rendre heureuse ! Pour que tes élèves voient et découvrent la merveilleuse personne que tu es lorsque tu te sens bien et que tu es épanouie. Pour inspirer les élèves à avoir des passions. Pour être humaine ! 

Ça apportera du bonheur et tu rayonneras sur tes élèves.

Viens le temps de réfléchir à la dernière question :

QU'EST-CE QUE JE PEUX GÉRER OU MODIFIER POUR ALLER MIEUX ?

Depuis bientôt 2 ans, je vais marcher avec mes élèves tous les matins. Beau temps, mauvais temps. 20 minutes top chrono en commençant la journée. Les élèves font leur routine du matin sans se changer (sac, boite à lunch, présence, cantine, agenda, etc.) et dès que la 2e cloche du matin sonne, je m'attends à les voir en rang prêts à partir.  Au début c'est une routine à organiser, mais pas plus que celle ''habituelle'' du matin. Plusieurs collègues me disaient que j'allais prendre du retard dans les activités de ma semaine, que j'allais les exciter avant de commencer l'école, etc. J'ai fait comprendre à mes élèves que nous vivions un privilège au quotidien d'aller dehors comme on le fait. Qu'on est chanceux. Mais pour cela, on doit suivre les consignes de la marche, on ne doit pas déranger les autres classes à notre retour (bruits) et on doit s'installer rapidement à la tâche à notre retour en classe.

Résultat : J'effectuais la même quantité de tâches dans la journée que mes collègues, mes élèves ont très vite compris que pour avoir accès à notre marche, il fallait être en silence dans les déplacements dans l'école (et ce, même quand ce n'est pas le retour de la marche), qu'il fallait se mettre rapidement à la tâche à notre retour.

Mes observations personnelles : Mes élèves réussissaient aussi bien que ceux de mes collègues, ils étaient capables de rester concentrer tout le matin (4 périodes à notre école) sans trop s'agiter, ils étaient très bien réveillés et avaient hâte d'arriver à l'école (ne voulait pas être en retard et manquer la marche). J'ai encore mieux appris à connaître mes élèves puisqu'on jase tout le long de la marche et je les vois s'émerveiller devant la nature, un bonheur à mes yeux. Je rentre dans l'école heureuse d'avoir mis le nez dehors et heureuse de les avoir vu heureux et relaxes.

Ici, je ne vous dis pas d'intégrer une marche le matin, mais de planifier vos activités en fonction de pouvoir faire ce que vous aimez, vous. Cela vous aidera à apprécier un peu plus vos journées de travail.

Autres idées en vrac : 

- Réduire les communications avec les parents (ou changer de moyen de communication). Partager l'essentiel et envoyer des communications de suivi général. Si nécessaire, faire une communication individuelle. Si tu reçois trop de courriels ou de messages, prendre le temps d'aller voir ta direction (un mentor, un collègue, etc.) afin de te faire conseiller sur la priorisation des messages que tu as et sur les moyens de réduire cette charge.

- Pense à la qualité de tes activités et non à la quantité (1 ou 2 pages ciblées sont parfois bien meilleures que faire 10 pages sur le même concept). 

- Un 5 à 7 d'écriture est parfois très pertinent pour mettre en pratique un apprentissage d'écriture qu'une grosse production écrite.

- Grille d'observation, grille d'observation, GRILLE D'OBSERVATION !!!! Un énorme changement qui me permet de corriger beaucoup moins. Je t'en propose une que j'aime beaucoup et que j'adapte selon l'objectif d'observation ici

- Enseignement en sous-groupe homogène de besoins (4-5 fois la même leçon, mais adaptée au niveau du langage et de la complexité selon le niveau des élèves du groupe). Augmentation de l'attention des élèves puisque tu es seule avec 3 à 5 élèves + Rapidité de l'enseignement. Je prépare une activité simple à aller faire suivant la leçon qui permet de pratiquer ce qu'on vient tout juste de voir. Les élèves aiment beaucoup cela puisque je peux en profiter pour répondre à leurs questions sans être devant la classe et ils sentent vraiment que je les soutiens individuellement dans leurs besoins. Allo le sentiment de compétence pour toi et pour tes élèves !!! On aime !!

- Plan de travail avec une feuille de tâches à cocher pour chaque élève. Oui, c'est du papier, mais les élèves aiment vraiment pouvoir suivre leurs évolutions en cochant ce qui est fait. Ils sont aussi plus engagés puisqu'ils voient ce qui n'est pas fait. Pour les élèves ayant des défis d'organisation ou d'engagement, il est plutôt facile et rapide d'aller les voir au début de chaque période de plan de travail et de leur demander en 2-3 secondes la tâche qu'ils feront aujourd'hui. À la longue, ils auront déjà fait leur choix avant ton arrivée. Allo l'autonomie et l'engagement !!!

- Vendredi au café (très intéressant chez les plus vieux). En gros, chaque vendredi est une grosse journée de plan de travail. Les élèves reçoivent 4-5 tâches à faire pendant la journée. Ils peuvent apporter une collation et écouter de la musique pendant la journée. Ils doivent respecter les règles du café (chuchoter, travailler, ne pas déranger les autres clients, finir les tâches avant de relaxer). S'ils terminent à l'avance, ils sont libres de faire les occupations de leur choix (jeu de société, lecture, dessin, chuchoter entre des amis sur des coussins, faire un projet personnel, jouer à l'ordi). À vous de décider les options possibles avec vos élèves. P.S. Pendant ce temps, profitez-en pour corriger et pour rencontrer des élèves en entretien individuel.

- Hey, savais-tu que l'activité fait par l'inconnu sur mieux enseigner ou sur une page comme la nôtre est aussi intéressante que la tienne ? Je ne te dis pas de ne pas créer des activités pédagogiques, je te dis juste que tu n'es pas obligée de TOUTES les créer. On le fait pour notre entreprise, mais c'est une des choses que j'avais laissées de côté avant cela. Ça prend beaucoup de temps, du temps lorsque tu es à la maison avec les tiens. 

- Planifie avant de faire autre chose. Je ne parle pas de te semaine, mais ta planification mensuelle ou même annuelle. Cette année, j'ai pris le temps de me faire un énorme tableau Excel avec ma planification annuelle de math et de français par semaine. Pas par mois, mais chaque semaine qu'est-ce que j'enseigne en math et en français. Ça m'a pris 1 pédago complète pour le faire et 2-3 soirs de plus pour la finaliser, mais quelle économie de temps maintenant ! Lorsque je fais ma planification de la semaine. Je regarde le concept à voir de la semaine, j'ouvre mon Google Drive et/ou mon cartable de math et je sors les activités de mon plan de travail de math (3-5 activités), je sors les problèmes de la semaine. Je prépare ma ou mes leçons selon l'ampleur du concept à voir et hop ! Je place le tout dans mon agenda ! Idem en français.

- Te créer un horaire maitre des matières sur 1 ou 2 semaines. Je te partage le mien ici. Quelques fois par année, je révise mon horaire maitre en fonction des activités de l'école, des projets à faire, des périodes prébulletin, etc. Encore une fois, c'est une économie de temps, mais aussi une réduction de gestion mentale. Je n'ai pas à m'assurer d'avoir assez mis de math ou de français dans mon horaire. De ne pas oublier les périodes d'orthopédagogie ou les périodes avec d'autres groupes en pairage. Je dois juste mettre les activités de math dans les cases de math, celles de français dans les cases de français, etc. BONUS : Un élève peut être responsable, de façon autonome, de mettre l'horaire de la journée au tableau (menu du jour) puisque tu peux lui fournir l'horaire maitre. Une tâche de moins à faire le matin ! YÉ !! 

- Faire un contrôle aux 2 semaines. Oui, oui ! Aux 2 semaines = moins de correction pour toi (Cadeau !). Plus de temps pour faire des joggings math, des phrases du jour, des 5 à 7 d'écriture la semaine sans contrôle (Allo la pertinence d'évaluation !). Plus de temps pour les élèves pour étudier les mots. 

- Prendre une prochaine pédago pour planifier 2-3 semaines à l'avance ! Est-ce qu'il y a de quoi de plus stressant le matin que d'avoir 1001 pépins (enfants difficiles à lever, retard à cause d'un accident sur la route, photocopieur défectueux le matin, visite surprise dans ton local d'un collègue qui a besoin de te parler d'un point urgent avant l'arrivée des élèves) et de manquer de temps pour imprimer, sortir ou planifier. Ça ne veut pas dire de faire ton agenda et d'imprimer 21 jours à l'avance, mais de savoir ce que tu vas faire dans 21 jours ouvrables. Ainsi, lorsque tu cherches une activité pour demain ou après-demain et que tu tombes sur du matériel intéressant pour le concept à voir dans 3 semaines, tu peux tout de suite le préparer et l'inscrire dans ton agenda. Lorsque tu prépares ton agenda de la semaine, il est déjà là. 

- Créer un Drive (ou OneDrive) collectif avec tes collègues. Ainsi, vous sortez les activités et planifiez tous ensemble. Moins de tâches à faire pour chacun. Vous n'allez pas au même rythme, pas de problème. Puisque vous pensez (comme le précédent point l'énonce) 2-3 semaines à l'avance, vous sortez tous des activités pour les semaines à venir et non juste la prochaine. En passant, c'est normal de ne pas toujours faire la même chose. Ne commence pas à te critiquer si ton groupe progresse moins vite que les autres. La vitesse n'est définitivement gage de succès. Tout le monde va arriver en juin en même temps !

- Éliminer les systèmes de points ou d'argent à remettre pour les bons comportements. Remplace une partie de ton temps d'ECR en début d'année par l'enseignement de valeurs et de bons comportements. Ensuite, présente-les comme des comportements d'experts. Et valorise ceux-ci au quotidien. Nomme ce que tu vois de beau, bon et intéressant. Encourage les élèves à être automne, à s'entraîner et à se communiquer leur frustration, leur problème, leur bon coup. Les élèves nous imitent plus souvent qu'on le pense, si on promouvoir le positif, ils feront de même. 

Bon, cet article est définitivement assez long ! Hi hi ! Oups !

En somme,  

1) Prendre le temps de s'arrêter et de respirer (c'est bon pour le niveau de stress et l'énergie).

2) Réfléchir à ce que tu aimes et les irritants que tu veux enlever de tes journées.

3) Intégrer le maximum d'éléments que tu aimes dans ta journée (marche, art, discussions, lecture, sciences, etc.). Ça te rend heureuse et tes élèves vont être affectés par ta bonne humeur et ta joie de vivre. Qui sait, tu auras peut-être 2-3 cocos plus calmes et zens sans rien changer de ta gestion de classe.

4) J'ajouterais l'élément suivant : comment mieux comprendre les besoins de tes élèves pour avoir moins de comportement à gérer ? Une clé insoupçonnée de la gestion de classe ? Je t'en parle dans un prochain article assurément. 

À bientôt !

Arianne xx

P.S. Au cas où personne ne te l'a dit aujourd'hui. Tu es belle ! Tu es bonne ! Tu es capable de tout ! Je crois en toi ! Je t'apprécie et je valorise ton travail !

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